La météo

Publié le 30 septembre 2023 à 06:05

Depuis quelque temps, nous sommes confrontés à des variations climatiques inquiétantes.

Dans notre jeunesse (qui est bien loin), les saisons étaient mieux marquées. La neige en hiver et la douceur en été. Mais ça c'était avant.

Avant que nous soyons confrontés à des phénomènes climatiques extrêmes et violents. Qui est responsable ? Les avis divergent. Ma réflexion est tout à fait personnelle et je ne cherche pas un coupable. Est-ce dû à un changement dont la terre à l'habitude depuis qu'elle évolue dans notre système solaire, ou est-ce du à la main de l'homme ?

Les débats sont animés sur ce sujet, mais il faut bien reconnaître que notre planète évolue comme toutes les autres. Si les dinosaures étaient encore de ce monde, ce que je ne souhaite pas vu leur taille, c'est qu'ils n'auraient pas été exterminés par ce cataclysme qui a touché la terre.

Selon un article du National Geographic du  20 juillet 2021, de tous les endroits sur Terre où aurait pu s'écraser un astéroïde, la péninsule du Yucatán était vraisemblablement le plus mal choisi. C'est du moins ce qu'indique une nouvelle étude sur la collision survenue il y a 66 millions d'années entre un astéroïde de 12 kilomètres de diamètre et l'océan bordant aujourd'hui la ville portuaire de Chicxulub, au Mexique. L'impact a provoqué la disparition soudaine des dinosaures, décimant une grande partie de ces créatures emblématiques et 75 % de toute forme de vie terrestre. D'après une étude parue en 2017, la collision de l'astéroïde avec une sorte de poudrière pétrolière serait à l'origine de ce phénomène d'extinction de masse. La suie ainsi libérée dans l'atmosphère aurait alors provoqué un refroidissement climatique extrême. Selon les résultats de l'étude, la température de la planète se serait située entre -10 °C et -8 °C après l'impact, avec une chute oscillant entre -8°C et -1°C sur les sols.

Ça, c'est la vison scientifique. La vison humaine c'est qu'il s'agit d'un phénomène causé par l'homme. Notre comportement aurait tendance à modifier le climat avec toutes les conséquences que cela implique. Les températures et le niveau des mers augmentent, les masses de glace fondent, le cycle de l'eau se modifie, le permafrost dégèle et les écosystèmes se dérèglent.

La température moyenne annuelle de la surface terrestre devrait augmenter d’ici la fin du siècle (2071-2100 par rapport à 1971-2000) de 1,0 à 4,5 °C, soit une augmentation supérieure à la moyenne mondiale prévue. Le plus fort réchauffement est prévu dans le nord-est de l’Europe et en Scandinavie en hiver et dans le sud de l’Europe en été.

Pour notre génération, ces extrêmes resteront de la théorie. Pour nos petits-enfants ce sera la réalité et ils vont devoir composer avec.

En attendant, nous profitons de ces températures clémentes en cette saison, il a fait 30° à 16h00 le 28 septembre à Chalon-sur-Saône en Bourgogne.

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