La Lozère
Ce nom vient peut-être du gaulois "lausa", pierre plate; un mot pré-indo-européen repris par les Gaulois. En français, une lauze est une dalle de pierre avec laquelle on couvre les toits. Sa composition serait "lausa" – "serre" ("serre" est un terme certainement prélatin qui désigne une montagne allongée.
La Lozère est le pays des extrêmes. Département le moins peuplé de France (72.000 habitants), il est, par contre, celui qui possède l'altitude moyenne la plus élevée. Département le plus pauvre, il ne représente pas le millième du revenu national ; il est, en contrepartie, celui qui possède l'air le plus riche en ozone. Pas d'industrie en Lozère, mais des paysages d'une grande beauté, un relief tourmenté et mille petites rivières riches en truites.
Sur les grands causses, sur les monts arrondis de l'Aubrac, sur les pentes agrestes des Cévennes, sur les croupes de la Margeride, partout ici on respire un air d'éternité. La Lozère, c'est le département qui ne compte qu'un seul feu rouge ! Encore un record, mais qui ne constitue pas un handicap.
La Lozère, c'est l'ancien Gévaudan, et, plus loin encore, le pagus Gabalicus de Pline, qui avait pour capitale la cité gallo-romaine de Gabalum, aujourd'hui petit village du centre du département qui porte le nom de Javols. Javols et son célèbre chantier de fouilles. Pays d'hommes rudes, vivant dans un climat rude, les Lozériens sont connus pour leur sens de l'hospitalité, pour leur attachement au sol natal. La vocation du département est d'abord agricole ; longtemps isolé, celui-ci s'est largement ouvert au tourisme malgré des routes restées étroites et tortueuses, mais tellement pleines de charme.
Pour le citadin, venir en Lozère, c'est un peu l'aventure, même si la bête du Gévaudan est passée de vie à trépas un jour de juin 1767. Pays de légendes, que les plus dures réalités n'ont point épargné, la Lozère est restée, à l'abri des pollutions et des grands courants de la civilisation, un pays neuf, propre, pur, qui ne se dévoile pas d'un seul coup ; un pays qui se mérite ; un pays que les économistes distingués ont qualifié de « désert français », mais un désert vivant.
Le département est traversé par trois massifs montagneux : les Cévennes, la Margeride et l'Aubrac. Les Cévennes, avec leur relief escarpé, offrent des paysages grandioses, notamment le mont Lozère, point culminant du département. La Margeride, plus douce, est propice aux randonnées pédestres et équestres. L'Aubrac, avec ses plateaux verdoyants, est une terre d'élevage et de traditions.
La Lozère abrite une faune et une flore diversifiées. On y trouve notamment des cerfs, des sangliers, des blaireaux, des mouflons, des marmottes, des vautours, des aigles, des faucons et des chouettes. La flore est également riche. On y trouve notamment des chênes, des châtaigniers, des hêtres, des pins, des sapins, des fleurs sauvages et des plantes médicinales.
La Lozère a une histoire longue et riche. Elle a été habitée par des hommes depuis la Préhistoire. Le département a été marqué par de nombreuses périodes historiques, notamment l'époque gallo-romaine, l'époque médiévale et l'époque moderne. La Lozère a également été le théâtre de nombreux événements historiques importants, tels que la révolte des Camisards au XVIIe siècle et la Révolution française.
La Lozère est une terre d'élevage, notamment de brebis et de vaches. Elle est également une terre de production de céréales, de fruits et de légumes.