Benalmádena

Cette commune s'étend des contreforts de la montagne de Mijas jusqu'à la côte, dont elle occupe une petite bande.

Entièrement consacrée au tourisme, elle est l'un des centres les plus importants de la Costa del Sol occidentale et offre plusieurs alternatives : tout d'abord le village, situé dans la partie supérieure, à l'architecture traditionnelle, qui témoigne de son origine, et d'où l'on jouit d'une belle vue panoramique. En descendant, on trouve un centre urbain de grande importance, Arroyo de la Miel, où se concentre la majeure partie de la population et qui propose des offres intéressantes comme un parc d'attractions international. Enfin, Benalmádena Costa, où se trouve l'essentiel du tourisme de soleil et de plage : hôtels, casino, terrains de golf, port de plaisance, etc.

Le château de Bil-Bil se distingue par son originalité, sur le front de mer, un curieux bâtiment de style néo-arabe de 1934, dédié à des usages culturels par la mairie.

Histoire
Les Arabes lui donnèrent le nom de Benalmádena, qui semble provenir de Banu Al Madena - fils des mines -, étant donné l'importance des gisements de minerais qui étaient exploités de manière intensive depuis l'époque romaine ; on a retrouvé des vestiges archéologiques de cette période historique, dont la mosaïque du musée de l'Alcazaba de Malaga.
Auparavant, la ville avait été une colonie marchande phénicienne.
À l'époque des Maures, son château était un important centre défensif. Après la reddition de Marbella, les Rois Catholiques se dirigèrent vers Benalmádena, pensant que les villes restantes jusqu'à Malaga n'offriraient aucune difficulté. Ce ne fut pas le cas, car les habitants, retranchés dans leur forteresse, opposèrent une forte résistance et le roi Ferdinand lui-même dut intervenir personnellement dans la direction des opérations. Après sa conquête en 1485, le château fut totalement détruit et ses habitants dispersés. En 1491, les Rois Catholiques accordèrent au résident de Malaga, Alonso Palmero, une lettre de privilège pour repeupler la ville et reconstruire le château et le village sous la supervision du corregidor de Malaga. Benalmádena devint une capitainerie pour défendre la côte contre les attaques des pirates d'Afrique du Nord. Les vestiges de trois tours subsistent sur la côte : les tours Muelle, Quebrada et Bermeja.

À Arroyo de la Miel, un quartier de Benalmádena, bien qu'il y ait des vestiges romains et les restes d'une mosquée, l'agglomération actuelle s'est formée à la fin du XVIIIe siècle grâce aux installations hydrauliques, de papier et de cartes à jouer créées par la famille Gálvez de Macharaviaya, et à une usine de sucre et de miel de canne, dont les eaux usées sucrées lui ont donné son nom.